En hommage à Sébastien Saffon disparu en Mai 2025. Les droits d'auteur seront reversés à sa famille.
Roman de terroir
Résumé :
Septembre 1952. Alors qu’ils sont installés à la Borde Perdue depuis près d’un an, les Bourrel espèrent enfin y avoir trouvé un peu de quiétude. Germain, seul depuis son veuvage, voit son cœur battre à nouveau pour Solange, la fille du forgeron. Louise, tourmentée par ses sentiments pour lui, s’éloigne du clan pour tenter de guérir son mal d’amour.
Mais lorsque des incendies se déclenchent dans leur précédente métairie, le poison de la rumeur et du soupçon va soudain les rattraper.
Une plongée romanesque au cœur du quotidien des métayers d’autrefois dans les paysages époustouflants du Lauragais
Biographie :
Né en 1974, Sébastien Saffon est enseignant. Passionné d’Histoire rurale, il a créé un blog à succès Les Carnets d’Emile où il publie chaque jour le journal de travail que tenait son grand-père, métayer dans les années 50.
Ses romans prennent leur source dans ce Lauragais d’antan pétri de traditions paysannes et de savoir-faire ancestraux transmis d’une génération à l’autre au gré du vent d’autan.
𝗔̀ 𝗦𝗲́𝗯𝗮𝘀𝘁𝗶𝗲𝗻 𝗦𝗮𝗳𝗳𝗼𝗻, 𝘃𝗲𝗶𝗹𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘁𝗿𝗲 𝗟𝗮𝘂𝗿𝗮𝗴𝗮𝗶𝘀
À celui qui veillait sur les plaines blondes et les vents de Cers et du Marin.
À celui qui écrivait comme on sème le blé, pour un meilleur pain de mots, des mots du passé aux valeurs d'antan.
À celui qui, avec des gestes de plume de levure, doucement dans le souffle des chaumes et des chemins, cherchait la mémoire des anciens.
À travers ses pages, métayers adorés et paysans adulés levaient dans la mie de notre Lauragais.
À celui qui partageait la lumière de ses jeunes matins, la plaine de sa terre au cœur fidèle. Les granges silencieuses, dans les orages, trouvaient du soleil sous sa plume.
À celui qui savait dire ces choses naturelles, celles du partage du pain et du fromage, celles des gestes simples et des mains qui soignent l'âme, celles des cœurs de bienveillance où coulaient simplement les mots tel le vin se buvant à l'ombre du partage.
En ces mauvais jours, la terre s’est tue un instant avec Sébastien.
Seuls les mots restent et demeurent pour écouter ses derniers passages.
Que son nom à travers chacune de ses pages vive dans son encre profonde.
Que son nom à travers chacune de ses pages danse dans le souvenir du sillon de nos vies tel un gardien secret de ses connaissances et de son partage.
Chronique Delitt31 :
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Paroles d'auteur sur Radio Présence :
https://www.radiopresence.com/emissions/culture/litterature/paroles-d-auteur/article/paroles-d-auteur-du-15-nov-99664?fbclid=IwAR120JByWBXKdj6QFwwArfsGJELdFcgqBO5xYkgWdnNpJdOz4DUcRzWw0f8
